La rétroaction, positive ou négative, est un mécanisme systémique qui amplifie un processus ou un effet.  Concevoir des systèmes qui se régulent eux même ( à commencer par nous!) permet de réduire les intrants, les dépendances et les interventions correctives.

S’auto-réguler, c’est commencer par accepter la descente énergétique. Limiter les prélèvements, rendre concret les actions qui demandent de l’énergie sont des leviers essentiels de ce concept.

En équipe :

La première piste d’une autorégulation positive est de se défaire de la hiérarchie. Notre association, malgré les nécessitées légales d’organe statutaire de pouvoir fonctionne horizontalement .

Nous travaillons d’égal à égale et prenons nos décisions par consentement et non par consensus. Nous sommes une collection de petites hiérarchies naturelles et dynamique liées au périmètre de nos compétences et de nos responsabilités.

Dans le bâtiment:

Prendre en compte de manière primordiale, l’isolation, l’origine de l’énergie, l’origine des matériaux utilisés et leur impact énergétique constitue en soit  un cercle vertueux de rétroaction.

Dans nos formations :

Considérer les apprenants dans leur intégralité et accepter ce qu’ils sont sans jugement de valeur. Agir de manière empathique et bienveillante, rassurer et accompagner permet aux apprenants d’être dans un environnement permettant la prise de responsabilité. Situer les apprenants en fonction de leurs compétences pour leur proposer des exercices juste assez difficile pour être stimulants et suffisamment facile pour leur permettre d’être autonome et de réussir après quelques échecs. Cela constitue aussi des rétroactions positives.